Le Cloud est le thème à la mode, tous les observateurs et les journalistes n’ont que ce terme à la bouche. Ce terme est un terme venu d’outre-Atlantique et a été inventé à la fin des années 90, on parlait alors de Cloud Computing (le terme apparaît pour la première fois dans la revue Technologic Review dans le domaine du B2B pour vendre des serveurs à des fournisseurs d’accès internet).

En d’autres lieux et d’autres temps, des termes différents ont été utilisés pour qualifier cette tendance technologique qu’est le cloud. On parlait de « mode ASP (Application Service Provider)« , de « mode hébergé », ou encore de SaaS / PaaS / IaaS (Software / Plateform / Infrastructure as a Service). Tous ces termes, au-delà de leur formulation, ont en commun la chose suivante : ils font référence à une technologie qui permet de mettre sur des serveurs des données de stockage (dossiers, fichiers excel, powerpoint, word,  vidéos, photos, plans, …) ou des logiciels, qui étaient habituellement stockés sur les PC / Mac des utilisateurs de l’entreprise, ou sur des disques durs externes (pour les petites entreprises) ou sur des serveurs installés en réseau local dans l’entreprise (pour les plus grandes entreprises).

De facto il s’agit donc de l’ensemble des fichiers numériques ou de l’ensemble des logiciels et applications utilisées par une entreprise. Et ayons l’esprit large, en ce qui concerne les applications, leur utilité peut être très variée : logiciels informatiques (comptabilité, ressources humaines ou CRM – ce qui a d’ailleurs largement contribué au succès de nouveaux acteurs tels que Salesforce.com dans le monde des outils de gestion de la relation commercial et client), logiciels télécoms (standards téléphoniques hébergés, softphone, …), logiciel de consultation de vidéo ou photo …

Le Cloud, c’est le pari qui a mené de grands acteurs de l’informatique à partir d’un atelier dans un garage aux premières capitalisations boursières mondiales : lorsque ses concurrents se moquaient de lui au moment du lancement de la suite Open Office on-line, Google faisait le pari du tout-cloud. Avec le lancement de son PC Chromebook, Google disait déjà en Juin 2011 que seul un écran et un processeur suffirait pour travailler : tout le reste des applications pouvait être simplement accessible depuis le web. 5 ans après ce lancement par Google, constatons que du chemin a été parcouru et que de plus en plus d’acteurs se sont lancés dans l’aventure, beaucoup sur la côte ouest américaine (Dropbox, Amazon, Salesforce.com, Adobe, Apple, …).

Alors quel intérêt pour les entreprises d’aller vers ces technologies ?

J’y vois principalement deux intérêts :

Toutes les entreprises sont concernées par cette lame de fonds qu’est le Cloud. Pour autant, si l’on prend un peu de recul, qui plus que les petites et moyennes entreprises y dégageront le plus grand bénéfice ? En effet les créateurs d’entreprise ou les entreprises de moins de 100 salariés sont celles où il n’y a pas toujours d’interlocuteur en charge des sujets IT, télécom ou réseaux. Il s’agit souvent du patron lui-même, de sa secrétaire ou encore d’un collaborateur qui adopte cette casquette en plus de sa fonction principale. Autant dire des personnes qui aimeraient que ces sujets informatiques et télécom leur prennent le moins de temps et leur génèrent le moins de problème. Alors quoi de mieux que de transférer cette responsabilité à un tiers, qui plus 100% dédié au sujet, expert et donc plus armé pour faire face à ces problématiques.

Les premiers clients potentiels de ces nouvelles technologies sont donc selon moi les entreprises qui ont tout à gagner à y aller, les TPE et les PME.

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